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François Xavier Oliveau (MBA 2002)

Loin des visions souvent iréniques sur “l’économie du partage”, François-Xavier Oliveau voit dans l’émergence d’un microcapitalisme, c’est-à-dire d’un capitalisme pour tous, le trait majeur de notre époque. Une révolution dont il décortique les tenants et les aboutissants dans un essai clair et convaincant*. 

Aujourd’hui, chacun peut devenir un concurrent direct de la SNCF en conduisant des passagers avec Blablacar, d’EDF en installant des panneaux photovoltaïques sur sa toiture, d’Accor en louant un bien immobilier sur Airbnb


Ce microcapitalisme transforme le travail salarié en travail indépendant. Or notre modèle social hérité de l’après-guerre est inadapté à cette mutation, poursuit l’expert. 


L’immeuble est désormais vétuste. Il faut le reconstruire entièrement aux normes du XXIe siècle en repensant la façon dont nous captons et redistribuons la richesse, et en revenant aux fondamentaux de notre pacte social que sont la liberté et la solidarité


 Pièces maîtresses du nouvel édifice : un revenu universel couplé à un système fiscal plus simple, plus juste et plus lisible. Il s’agit d’une refondation et pas d’une révolution”, insiste son concepteur en soulignant que les politiques restent libres de placer le curseur là où ils l’entendent.

 

Des milliers de générations ont rêvé à notre pays de cocagne. Grâce au progrès technique, nous avons appris à mieux exploiter nos terres, repoussé la faim et le froid, accédé à l’instruction, inventé la société de consommation et de loisirs.

Mais cette abondance provoque une triple crise : de la planète, mortellement menacée par notre consommation à l’infini d’énergie et de ressources ; de l’argent, imprimé en quantités astronomiques et pourtant réparti de manière très injuste ; de l’Homme, enfin, dont le travail devient de moins en moins nécessaire face à une technologie omniprésente.

Façonnés par des millénaires de rareté, nos esprits peinent à comprendre ces crises. Nous devons désormais repenser notre futur au prisme de l’abondance, et en déduire des politiques radicalement nouvelles.

Dans cet essai riche, éclairant et souvent surprenant, François-Xavier Oliveau rejette à la fois une impossible croissance infinie et une décroissance mortifère, et esquisse les grandes lignes d’une troisième voie, une gestion intelligente de l’abondance, pour un monde plus juste et plus libre.

 

Philippe Ducroquet (AMP 156)

 

La pandémie de la COVID-19 puis la guerre russo-ukrainienne ont placé la sécurité alimentaire au centre des préoccupations de nombreux pays. Alors que la faim était en recul jusqu'en 2014 avec 600 millions de personnes touchées, elle en concerne actuellement 800 millions, soit 10 % de la population mondiale, et affecte plus de 20 % de la population africaine. La menace de famines est de retour avec la convergence des conflits armés, l'accentuation de la crise climatique et la gouvernance inadaptée des politiques agricoles. Les émeutes de la faim en 2008 avaient pourtant donné le signal pour réorienter les politiques agricoles vers plus de souveraineté, sans que cela soit véritablement suivi d'effets.

Cet atlas a pour objectif d'analyser, sur le temps long, les raisons des réussites et des échecs des politiques agricoles et alimentaires dans 30 pays, riches, émergents et pauvres, sur les 5 continents : Côte d'Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Malawi, Mali, Nigéria, Sénégal, Zambie, Algérie, Égypte, Iran, Israël, Maroc, Turquie, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Vietnam, Argentine, Brésil, Cuba, Haïti, Australie, Canada, États-Unis, Japon, Russie, Ukraine, Union européenne.
Les auteurs ont établi une grille de lecture inédite sur le potentiel agricole de chaque pays étudié ainsi qu'un classement comparatif des facteurs qui conditionnent la réussite d'une politique agricole pour vaincre la faim

Cet atlas apporte des clés de compréhension pour mieux en appréhender les enjeux.

Philippe Ducroquet

Économiste et ingénieur en agriculture, il est titulaire d'une maîtrise en économie alimentaire (université du Massachusetts) et d'un doctorat en géographie (université de Toulouse-Le Mirail), et est diplômé de la Harvard Business School (Advanced Management Program). II a dirigé plusieurs sociétés agroalimentaires à l'étranger, notamment en Afrique. Après un parcours de banquier, il a été directeur général d'Unigrains.

 

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